Le virus de Marburg attaque au Ghana

Le virus de Marburg a déjà fait deux vitimes au Ghana.

Au début du mois de Juillet deux personnes résidant au Sud du pays ont été emportées par ce virus de Marburg, aussi violent et sanglant que le virus d’Ebola. Plusieurs autres personnes ont été en contact avec ces deux cas et sont actuellement en observation.

Connaître l’origine de ce virus, ses symptômes et son mode de transmission sera utile pour une prise en charge rapide et effective en vue d’éviter le pire.

Origine et symptômes de la maladie du virus de Marburg

La maladie à virus Marburg, comme son nom l’indique, est apparue pour la première fois en 1967,à Marburg et à Francfort ( Allemagne). Elle provient plus précisément de la manipulation de singes verts d’Afrique importés d’ouganda pour des travaux de laboratoires.

Le délai entre l’infection et l’apparition des symptômes varie de 2 à 21 jours.

Le malade présente les signes suivant :

• Fièvre brusque et élevée
• Maux de têtes atroces
• Douleurs musculaires.

A partir du 3ème au 7ème jours on note l’apparition de: 

• Diarrhée persistante et aqueuse
• Douleurs et crampes d’estomac
• Nausées
• Vomissements et amaigrissement
• Possibilité d’apparition d’éruption cutanée
• Hémorragies sévères.

S’informer sur le mode de transmission de ce virus et prendre les précautions qui s’imposent aura un impact positif sur notre santé

Mode de transmission du virus Marburg

 l’OMS considère que :” les roussettes appartenant au genre Rousettus aegyptiacus sont les hôtes naturels du virus Marburg.” Par conséquent, cette maladie n’étant pas mortelle   pour ces genres de chauves-souris, elles la transmettent aux autres animaux comme le  singe, le porc, qui à leur tour la transmettent aux hommes.

De plus dès qu’une personne est infectée,elle devient immédiatement contagieuse. Elle peut ainsi transmettre la maladie à toute personne proche.

Mentionnons qu’il est  impératif: 

• D’éviter tout contact avec une personne contaminée. 

• D’appliquer strictement les précautions de lutte anti- infectieuse avec les patients lorsqu’il s’agit d’agents de santé.

• De prendre des mesures pour éloigner les roussettes des lieux d’élevages de certains animaux.

Les autorités sanitaires du Ghana ont réagit avec promptitude face à ces deux cas détectés. Ce qui a freiné un temps soit peu l’évolution de l’épidémie et leur a valu les appréciations de l’OMS. Voilà sans doute une initiative à encourager et à imiter.

 En effet, il n’existe ni de  vaccin,ni de traitement pour cette maladie.  Boire assez d’eau est essentiel. Agir sans tarder et se rendre dans un centre de santé le plus proche est le conseil le plus adapté à suivre.